Strausser dirige Chostakovitch
L’Italien Rossini, chouchou du public, n’a pas son pareil pour charmer les foules. Son ouverture de Guillaume Tell est tel un opéra de poche : drame et passion alternent dans un déluge rafraîchissant de thèmes musicaux. Dans cette tempête orchestrale, le célèbre solo pour hautbois est comme une respiration. La mélancolie du hautbois a aussi inspiré le compositeur britannique Geoffrey Gordon. En trois mouvements, il esquisse la tempête intérieure d’un poète en proie à ses démons. La mélancolie et la folie dominent aussi la Quinzième symphonie de Chostakovitch. Dans sa dernière symphonie, le maître russe fait ses adieux à une vie de résistance à l’oppression artistique.
Programme
Rossini Guillaume Tell : Ouverture
Gordon Mad song, Concerto pour cor anglais
Chostakovitch Symphonie n° 15 en la majeur, opus 141
Interprètes
Eduardo Strausser
direction
Dimitri Mestdag
cor anglais